Pourquoi l’acceptation peut augmenter la productivité
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Tout le monde semble à la recherche permanente de moyens d’augmenter la productivité. Cependant, un levier puissant reste souvent ignoré : l’acceptation de ce qu’on n’a pas la capacité de changer, notamment ses collègues ou son employeur.
Tout d’abord, je tiens à préciser qu’il y a maintes situations condamnables qui plombent la productivité — notamment les discriminations dans le milieu professionnel — et qui doivent être combattues. Il n’est certes pas question d’accepter ce type de situation.
Ceci dit, la route vers une efficacité réduite est souvent pavée de petites frustrations face aux situations qui n’atteignent pas un niveau juridiquement ni moralement condamnables, par exemple :
les obligations de reporting qui ne servent à rien ;
l’incapacité à comprendre ses collègues ;
les pratiques institutionnelles qui datent de l'âge de la machine à écrire, etc
Le problème est que l’ensemble des collègues, ainsi que la puissance de la culture de l’employeur, sont plus forts qu’un individu. Si l’on essaye de changer ce qu’il est impossible de changer, on perd son temps et son énergie inutilement ; mieux vaut concentrer ses efforts ailleurs.
En effet, quand on tombe dans un fleuve, on sait qu’il ne sert à rien d’essayer de nager à contre-courant ; il vaut mieux se laisser porter par le courant pendant qu’on se dirige vers la rive, quitte à être obligé·e de refaire une partie du chemin à pied.
Par conséquent, au lieu d’essayer de faire en sorte que votre n+1 comprenne que sa façon de travailler est inefficace, vos efforts seront sans doute plus fructueux si vous vous focalisez sur vous-même : comment adapter votre façon de travailler en sachant qu’un·e tel·le ne changera jamais la sienne ?
Une fois qu’on a accepté ce qui ne changera pas dans son milieu professionnel, on a le temps et la force de focaliser son énergie là où elle est le plus susceptible de porter ses fruits.
Que pouvez-vous changer pour travailler plus sereinement ? Vous pouvez me contacter ici afin d’en discuter. Si vous voulez d’abord avoir plus d’informations concernant mon parcours, c’est par ici.