Les limites de la culpabilité

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Vous avez des défauts et vous en êtes conscient·e. Peut-être est-ce une tendance à procrastiner, ou l’incapacité de rester focalisé·e sur certains types de tâches. Par conséquent, vous êtes parfois dûr·e avec vous-même, puisque vous savez que vous pourriez accomplir davantage si seulement vous arriviez à travailler autrement.

Paradoxalement, vous êtes soulagé·e quand vous vous accablez de blâme : c’est une sorte d’auto-punition qui réactive le rôle  de ce châtiment lié à votre éducation, ce qui vous a permis d’arriver où vous en êtes aujourd’hui. En étant dûr·e avec vous-même, vous avez l’impression d’avancer vers un comportement plus en phase avec la personne que vous avez envie de devenir.

Le problème : la plupart des personnes ont tendance à s’arrêter après avoir reconnu la faute et s’être dit “j’aurais dû faire autrement ; c’est de ma faute ; c’est à cause d’une faiblesse chez moi.”

La prochaine fois que vous manifestez un comportement que vous considérez comme non-désirable, au lieu de vous blâmer, essayez de comprendre pourquoi vous vous comportez ainsi :

  • Qu’est-ce qui a précédé la manifestation de ce comportement cette fois-ci ? 

  • Essayez-vous d’éviter un sentiment désagréable ? Si oui, lequel ?

  • Depuis combien de temps vous comportez-vous ainsi ?

  • Quels sont les indices que cela risque de se reproduire ?

Ce type d’analyse permet d’éviter la conclusion que “j’ai toujours été comme ça, je serai toujours comme ça”, car on se rend compte que les racines du comportement en question sont multiples et complexes. Par conséquent, on se rend compte qu’il est possible d’agir autrement ; on n’est pas condamné·e à répéter les mêmes erreurs ad infinitum.

Parfois il faut reconnaître que se culpabiliser est un écran de fumée destiné à éviter de se responsabiliser. La voie vers le salut ne nécessite pas forcément un passage par le châtiment.

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