Assumer les mauvaises décisions

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La semaine dernière, j’ai écrit sur la tentation d’éviter une décision par peur du regret. Afin de minimiser l’emprise de cette peur sur sa vie professionnelle, il est primordial d’apprendre à assumer les mauvaises décisions.

En tant qu’être humain, forcément on prend des mauvaises décisions de temps en temps. Même une mauvaise décision est préférable à une décision qui n’est pas prise, pour multiples raisons. 

D’abord, ne pas décider est en soi une sorte de décision. Par exemple, lorsqu’on conduit, si on hésite entre un virage à droite et un virage à gauche, on prend soit la décision de continuer tout droit, soit la décision de rester immobile — le temps n’attend pas pendant qu’on réfléchit. Ainsi, on se trouve sur un chemin différent de ceux entre lesquels on hésitait. 

Deuxièmement, si on n’est pas prêt·e à accepter la possibilité d’une mauvaise décision, c’est qu’on accepte que d’autres personnes — ou, pire, le hasard — la prennent. Or, bien que cela puisse sembler anodin pour certains choix, une succession de décisions mineures peut facilement changer la donne. 

Troisièmement, si vous avez peur de faire une erreur de temps en temps, vous renoncez à améliorer votre capacité à prendre les bonnes décisions. On apprend en faisant des erreurs : quand on apprend à marcher, on tombe, on se relève, et on ajuste petit à petit sa façon de marcher en prenant en compte ce qui a provoqué la chute précédente. C’est pareil pour toute décision : on tire de précieuses informations de chaque échec qui permettent d’éviter une erreur similaire dans l’avenir. En revanche, si un échec suit une décision qui n’a pas été prise, il est plus facile de le mettre derrière soi et de ne plus y penser, sous prétexte qu’on n’y était pour rien. Une occasion d’apprendre est perdue.

Les mauvaises décisions font partie de la vie. Personne n’est immunisé contre l’échec, qui d’ailleurs est très instructif. Si l’on arrive à accepter cela et à renoncer à la crainte d’une mauvaise décision, c’est qu’on a décidé de réaliser le maximum de son potentiel.

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