Le coaching comme punition

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Trop souvent, j’entends des personnes autour de moi parler de coaching comme si c’était une sorte de punition : 

— “Unetelle a été accusée de harcèlement une énième fois ; on va lui donner du coaching.

— “Il faut que tu coaches Untel à faire X moins souvent.”

— “J’ai l’impression de faire n’importe quoi récemment ; peut-être ai-je besoin de coaching !”

Si ces paroles vous rappellent quelque chose — que ce soit dans vos pensées ou de la bouche de vos collègues— ce billet est pour vous.

C’est vrai que le coaching peut être un moyen de traiter un problème comportemental ou d’inverser une courbe de performance en baisse. Mais avoir recours au coaching uniquement dans ces cas de figure, c’est comme faire du sport uniquement quand vous êtes en surpoids.

Tout d’abord, il faut se rappeler que le coaching n’est pas quelque chose qu’on “fait” à quelqu’un ; c’est un partenariat entre coach et client·e — et c’est le niveau d’implication de celui- ou celle-ci qui détermine l’envergure des résultats possibles. Pour cette raison, le ressentiment que peut éprouver votre collègue envers son coach quand celui-ci lui est imposé comme une sorte de punition est susceptible de limiter les éventuels effets positifs du coaching. 

Pour reprendre mon exemple ci-dessus, faire du sport quand vous êtes en parfaite santé vous aide non seulement à rester en santé optimale, mais aussi à réaliser le maximum de votre potentiel. De la même manière, avoir recours au coaching quand votre situation professionnelle est plutôt en mode croisière, voire en plein essor, vous aide à rester sur le droit chemin et à atteindre des objectifs ambitieux. Si tout va bien, pourquoi pas faire tout ce qui est en votre pouvoir pour vous assurez que cela reste le cas, et que vous profitiez au maximum de cet élan ?

En revanche, le coaching comme punition est souvent associé à un court-termisme dont souffre nombre d’employeurs : tant que le navire ne coule pas, on reste le nez dans le guidon et on ne prête guère d’attention au développement du personnel. Après tout, il y a tant d’urgences à traiter !

Or, on se focalise sur le court-terme aux dépens de l’avenir, quand les lacunes seront plus évidentes et plus onéreuses à combler. Si jamais vous avez repris un sport après une longue pause, vous connaissez le temps nécessaire pour juste retrouver votre niveau précédent — le temps qui aurait pu être passé à avancer vers de nouveaux objectifs.

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