Comprendre le coaching : une série

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Lorsque l’hiver touchait à sa fin, j’ai commencé à réfléchir sur les liens multiples entre le ski et le coaching. En effet, je me suis rendu compte qu’une analyse de mon sport préféré — même pour celles et ceux qui ne le pratiquent pas — offre un moyen efficace pour comprendre le métier de coach, qui reste mal-compris par la plupart des personnes que je croise. Cet article fait partie de cette série.

Pendant des années, j’étais non seulement un mauvais skieur, mais un très mauvais skieur. Jeune, têtu, craignant de m’attirer les moqueries des autres skieurs pendant les cours collectifs, j'évitais les leçons et me disais qu’un jour, après avoir skié assez longtemps, j’atteindrais le même niveau que mes ami·e·s. Hélas, les progrès furent lents, voire inexistants. 

Puis, un jour, j’en ai eu marre. J’ai décidé de prendre des leçons avec un moniteur de ski et, rapidement, tout a changé : j’ai non seulement progressé davantage en deux jours que pendant les cinq années précédentes à pratiquer seul ou avec des potes ; mais ces deux demi-journées m’ont aussi donné les clefs pour continuer à progresser à un rythme accéléré pendant les années qui ont suivi.

Que s’est-il passé ? Pourquoi n’arrivais-je pas à avancer significativement lorsque je skiais avec des ami·e·s, alors que deux matinées avec le moniteur ont complètement changé la donne ? Au cours des prochaines semaines, j’analyserai cet exemple car il permet de mieux comprendre pourquoi, bien que l’on soit conscient·e de ses failles et de ce qu’il faut faire pour les combler, la vitesse à laquelle on avance seul·e est moindre que celle dont on est capable si on est accompagné·e par un coach professionnel.

Etes-vous curieux·se de connaître davantage ma façon de travailler ? Cliquez ici pour me contacter afin de me poser toutes vos questions. Vous pouvez trouver plus d’informations sur mon parcours et mes qualifications ici

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