Le bon stress et le mauvais stress
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Lorsque l’hiver touchait à sa fin, j’ai commencé à réfléchir sur les liens multiples entre le ski et le coaching. En effet, je me suis rendu compte qu’une analyse de mon sport préféré — même pour celles et ceux qui ne le pratiquent pas — offre un moyen efficace pour comprendre le métier de coach, qui reste mal-compris par la plupart des personnes que je croise. Cet article fait partie de cette série (vous pouvez lire l’introduction ici).
Tout le monde le sait : un certain niveau de stress est bénéfique : sans aucune pression, il peut s’avérer difficile de trouver la motivation nécessaire pour travailler de façon efficace. Cependant, quand le stress dépasse un certain seuil, il devient contre-productif et nous rend moins performant·e.
Encore une fois, le ski illustre bien ce concept car, pour moi, les journées de ski les plus difficiles — et par conséquent les plus susceptibles de provoquer de l’angoisse — sont également celles qui présentent les meilleures opportunités de progresser.
C’est pendant ces moments clefs que la présence d’un guide de haute montagne m’est précieuse : rassuré de ne pas être seul, et de surcroît en présence de quelqu’un qui saurait m’aider à m’en sortir si je me trouve dans une situation compliquée, je suis plus à même d’affronter ces moments difficiles — et de me perfectionner. En d’autres termes, grâce à la présence du guide, mon stress reste à un niveau approprié : concentré sur chacun de mes mouvements (indicateur d’un bon niveau de stress) et pas distrait par tout ce qui pourrait arriver si je ne les maîtrise pas (indicateur d’un niveau de stress excessif).
Voilà un des rôles du coach : aider son client·e à maîtriser le stress et à le garder à une intensité appropriée. Une séance de coaching professionnel crée un cadre dans lequel le ou la client·e peut réfléchir clairement et calmement, à l'abri des interruptions qui alimenteraient la pression (le téléphone, le courriel, les collègues qui débarquent dans son bureau…). Au sein de ce cadre, le coach aide le ou la client·e à distinguer — de façon calme et réfléchie — les sources de stress qui méritent son attention de celles qu’il vaut mieux mettre de côté.
Ainsi, on reprend le contrôle de ses journées, au lieu de continuer à laisser le flux constant des urgences maintenir la mainmise sur sa vie professionnelle.
Dans quelle mesure un coach pourrait-il vous aider à ne pas vous laisser emporter par les incessantes urgences professionnelles ? Cliquez ici pour contacter un coach qui a vécu les mêmes stress que vous (vous pouvez prendre connaissance de mon parcours ici) et qui consacre son travail aux personnes occupant des postes associés à une pression hors norme.