A tous les niveaux de la hiérarchie, à tous les stades de la carrière, dans n’importe quel domaine, une compétence est aussi rare qu’essentielle : l’écoute active.

On est souvent surpris·e d’apprendre que le rôle d’un coach n’est pas d’instruire, de dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire, ou comment il faudrait faire certaines tâches. Quel serait donc l’utilité d’un coach exécutif ? Le rôle d’un guide de haute montagne sert de comparaison instructive.

Tout le monde le sait : un certain niveau de stress est bénéfique : sans aucune pression, il peut s’avérer difficile de trouver la motivation nécessaire pour travailler de façon efficace. Cependant, quand le stress dépasse un certain seuil, il devient contre-productif et nous rend moins performant·e.

Une analogie avec le ski nous aide à comprendre pourquoi certaines personnes arrivent à progresser tandis que d’autres font du surplace — malgré des efforts considérables de part et d’autre.

Les objectifs à court terme sous forme d’urgences ont tendance à monopoliser notre attention dans la vie professionnelle. Par conséquent, on remet les objectifs à long terme à un autre jour et on stagne. Comment le ski pourrait-il nous aider à comprendre ce phénomène, et comment le travail avec un coach exécutif pourrait-il aider à le pallier ?

Une comparaison entre le ski et le coaching exécutif permet de mieux comprendre pourquoi, bien que l’on soit conscient·e de ses failles et de ce qu’il faut faire pour les combler, la vitesse à laquelle on avance seul·e est moindre que celle dont on est capable si on est accompagné·e par un coach professionnel.

Parfois il faut reconnaître que se culpabiliser est un écran de fumée destiné à éviter de se responsabiliser. La voie vers le salut ne nécessite pas forcément un passage par le châtiment.

Tout le monde semble à la recherche permanente de moyens d’augmenter la productivité. Cependant, un levier puissant reste souvent ignoré : l’acceptation de ce qu’on n’a pas la capacité de changer, notamment ses collègues ou son employeur.

Les histoires idéalisées de la personne qui réussit toute seule occultent le travail d’innombrables personnes, donnant ainsi l’impression qu’une telle réussite est possible. Cela met une pression inutile sur les personnes qui pensent qu’il est non seulement louable mais nécessaire de tout faire par soi-même, sans jamais demander l’aide de qui que ce soit.

Les mauvaises décisions font partie de la vie. Personne n’est immunisé contre l’échec, qui d’ailleurs est très instructif. Si l’on arrive à accepter cela et à renoncer à la crainte d’une mauvaise décision, c’est qu’on a décidé de réaliser le maximum de son potentiel.

Pourquoi des personnes très performantes et dotées d’un potentiel sans bornes renoncent-elles parfois à prendre des décisions cruciales ? Cela s’explique par une constellation de phénomènes, mais il y a souvent un phénomène psychologique qui nous incite toutes et tous à éviter les décisions les plus importantes : la peur d’avoir à les regretter.

La semaine dernière, j’ai traité un problème fréquent : la personne qui pense qu’elle réussit pour une raison X, quand en réalité c’est pour la raison Y.  Cette semaine, je me focaliserai sur un phénomène similaire : la personne qui réussit tôt dans sa carrière et qui continue à fonctionner de la même manière tandis qu’elle grimpe les échelons de son organisation.